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Participer à un projet libre est un jeu... Et toi, à quoi tu joues ?

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Post-it : Modifier simplement la couleur du notificateur de message Ubuntu

L’enveloppe bleue qui avertit de la réception de notifications mail ou messagerie instantanée n’est pas très visible pour mon père (qui est daltonien). Il est possible de modifier cette icône très facilement avec inkscape puisqu’il s’agit d’un svg. Mais pour ne pas installer Inkscape sur son poste uniquement pour faire cette modification, il est plus rapide de faire cette modification via un simple sed (le svg est un fichier xml). Si vous connaissez le code hexa de la couleur désirée tapez simplement :

sudo sed -i "s/19b6ee/ffff33/g" /usr/share/icons/ubuntu-mono-light/status/16/indicator-messages-new.svg

(ffff33 correspond à du jaune, adaptez en fonction de vos goûts)

Formation logiciels libres - Retour d’expérience

Je viens de suivre une formation Blender de une semaine dans un centre de formation à Rennes et je souhaitais partager avec vous un bilan de cette expérience (ce billet reprend en grande partie le contenu de mon journal Linuxfr dont je veux une archive ici, ne serait-ce que pour partager avec le plus grand nombre).

Il y a quelques temps (un an ou deux) j’avais cherché une formation Blender et n’avais pas trouvé grand chose d’intéressant. Depuis lors, il semble que plusieurs formations soient très facilement trouvables (des formations Blender en veux-tu en voilà : 1, 2, 3, 4, 5) mais du coup à l’époque j’avais un peu abandonné l’idée… jusqu’à ce que je tombe sur une news linuxfr qui ne m’intrigua pas plus que cela au premier coup d’œil mais qui contenait à la fois un lien vers Activdesign et les mots Blender et Rennes, quelques clics plus tard pour comprendre la dépêche… je découvre ce centre de formation professionnel qui utilise des logiciels libres.


Afficher une carte plus grande

Dans le plan de formation continue, proposé par mon employeur, il y a des formations pour Indesign et Photoshop pour des gens qui l’utiliseront 3 fois par mois et qui pourraient très bien utiliser Inkscape, Scribus ou Gimp. Je trouve dommage de proposer uniquement des formations vers des logiciels qui nécessiteront l’achat d’une licence, on cumule les dépenses alors qu’une formation à un logiciel libre conviendrait… surtout en sachant que des personnes passionnées par le libre et proposant des formations sont présents dans la même ville (pas de frais de déplacement et d’hébergement). Je devrais peut-être contacter le service formation pour leur indiquer ce problème mais je pense toujours aux Douze Travaux d'Astérix lorsque je dois m’adresser au service administratif… bref !

J’ai demandé s’il était possible de suivre une formation d’une semaine pour ce logiciel que j’utilise très régulièrement pour mon travail… Proposez à mon fils de passer une semaine à Disneyland, il ne sera pas plus heureux que moi lorsque j’ai appris que la formation était acceptée par mon employeur.

Du coup, je viens de passer une semaine à me gaver de Blender, comme on se gave de mets délicieux au moment des fêtes, pas comme on gave les oies à la même période. Le formateur (zeauro alias Ronan Ducluzeau) connaît très bien son sujet, c’est très agréable et s’adapte à son public : nous étions 3 stagiaires pendant 3 jours et j’ai eu un cours particulier les 2 jours suivants. J’ai un profil assez atypique pour ce genre de formation car j’utilise Blender depuis 4 ans, j’ai mis en place un planet sur le sujet il y a un an, je suis en train d’écrire un tuto sur un petit bout de ce logiciel pour un magazine… D’un autre côté, je n’ai aucune formation de graphiste et ne connais aucun autre logiciel de modélisation/animation. En apprenant en suivant des tutos sur le net, j’appliquais parfois certaines fonctions sans bien en maîtriser et comprendre les raisons sous-jacentes. Cet apprentissage a été intéressant mais cette formation d’une semaine à été un révélateur. J’ai d’autant plus envie de reprendre mes projets qui étaient restés en stand-by.

Mais une chose qui fait au moins autant plaisir, c’est de se retrouver au milieu de gens passionnés par le libre. Un coup d’œil sur les écrans montre un framapad sur un poste, inkscape sur un autre, ça me change des collègues. Les discussions avec le formateur, les étudiants ainsi qu’avec Cédric Gémy et Élisa de Castro Guerra responsables de ActivDesign sont intéressantes, pas de prise de tête, c’est ambiance bon enfant, on se sent comme à la maison (mais ça bosse). Une ambiance qui me semble vraiment sympa pour bosser dans de bonnes conditions, garder la motivation et le plaisir de travailler. On discute de la mise en place d’un groupe d’utilisateurs Blender sur Rennes, de FlossManuals (boutique), de Péril en Daiza, de Bépo, de tout de rien, de films, de jeux,… Dans un centre de formation comme celui-ci parler de Roguelike ne vous fait pas passer pour un extraterrestre, ça me change. Je n’ai jamais participé à un GUL mais je me dis maintenant que le sentiment de communauté qu’on y ressent sûrement doit être très agréable.

Si je devais faire une remarque négative dans ce bilan, sinon vous allez penser que ce texte n’est qu’un encart publicitaire, je dirais qu’il y a un gros manque de communication puisque, rendez-vous compte, je ne connaissais pas ce centre de formation alors que je suis demandeur de ce genre de projet et que j’habite à coté, imaginez donc ce qu’il en est certainement pour monsieur tout-le-monde. Je ne doute pas que les fondateurs font au mieux mais il me semble que c’est un point qui pourrait être travaillé.

Je suis heureux de constater qu’il est possible de créer un centre de formation utilisant uniquement des logiciels libres, avec des membres qui ne font pas qu’utiliser mais qui participent à ces logiciels. Heureux que l’esprit du libre est aussi important pour eux que le reste (plus peut-être ?), il ne s’agit pas là d’une utilisation du libre pour des raisons de coût mais pour des raisons idéologiques. Si j’avais trouvé une formation Blender dans une école proposant également Cinema4d, Maya, 3ds Max, vous vous doutez que je n’aurais pas été aussi enthousiaste.

Planet BlenderFR déménage

Il y a un an, je mettais en place Blenderfr.org un planet francophone dédié à Blender. Le site n’attirant que très peu de visiteurs et n’agrégeant que très peu de billets, j’ai décidé de le migré sur un hébergement gratuit. Si celui-ci vous intéresse, la nouvelle adresse est http://planetblenderfr.free.fr

logo.png

Epson Perfection 1250 résoudre le problème de lag

Il y a longtemps, j’avais trouvé une astuce pour éviter que mon scanner Epson Perfection 1250 mette des plombes à démarrer. Et comme cela faisait longtemps, impossible de me souvenir de l’astuce.

Je n’utilise presque plus mon scanner, lui préférant souvent mon appareil photo car ce dernier est beaucoup plus rapide pour une qualité souvent amplement suffisante donc cet oubli n’était pas très important.

Mais comme j’ai appris qu’il est possible de partager un scanner en réseau sous Linux (dans mon journal linuxfr sur les interactions réseaux insuffisantes à mon goût, au moins au niveau de la visibilité et de la simplicité) je veux faire quelques essais. Du coup, l’astuce en question : Dans xsane, remplacer le temps de chauffe du scanner de -1 à 7.

(astuce retrouvée ici)

Voilà, cette fois c’est noté.

fixmbr

Il arrive que j’installe Linux en dual-boot sur des postes puis que, quelques temps plus tard, le poste changeant d’utilisateur, Linux doive être enlevé. Problème : la configuration du boot est souvent dans la partition Linux, il est donc nécessaire de restaurer le Master Boot Record… Pour cela les commandes les plus connues se font en console depuis un CD d’installation Windows. N’ayant pas toujours un tel disque sous la main (les portables sont fournis avec des disques de restauration, parfois ils n’ont pas de lecteur de disque,…), une solution depuis un live Linux (cd ou usb) est beaucoup plus pratique.

Il existe plein de possibilités (boot-repair par exemple) mais le plus simple me semble être :

  • dans un terminal, taper : sudo apt-get install lilo (depuis Ubuntu, à adapter en fonction du gestionnaire de paquets du live choisi)
  • ignorer les messages à propos de liloconfig, puis : sudo lilo -M /dev/sda mbr (après avoir déterminé si le disque en question est bien /dev/sda ou /dev/sdb… à l’aide de gparted, df ou autre)

{source}

Les jeux vidéos ne sont pas des livres d’Histoire ! C’est dingue, on le savait pas, merci Jean-Luc !!

Jean-Luc Mélenchon le leader du Parti de gauche (PG) s'insurge contre Angry Birds. « Le dénigrement de la volière est une sale besogne pour instiller davantage de dégoût de la ferme et de déclinisme aux agriculteurs, expliquait-il jeudi au Figaro. Si l'on continue comme ça, il ne restera plus aucune identité commune possible aux éleveurs à part le maïs et la couleur des blés. »

Vendredi, il poursuit sur France Info : « C'est de la propagande contre les oiseaux. Les oiseaux, ce sont des barbares, des sauvages sanguinaires. Et celui qui est notre libérateur de la ferme, le cochon, est présenté comme un monstre vert. On dénigre pour dénigrer ce qui nous rassemble, nous les Français. C'est une relecture du comportement animal en faveur des perdants et pour discréditer la République une et indivisible. »

Sur son blog, Alexis Corbière, le secrétaire national du PG a aussi lancé, jeudi, un avertissement aux joueurs. « À tous ceux qui joue à Angry Birds, je leur souhaite un moment agréable, mais je leur dis aussi que le plaisir de jouer n'empêche pas de réfléchir. Jouer oui, mais ne vous laissez pas manipuler par ceux qui font de la propagande. »

Il semblerait que le jeu mette en scène des oiseaux capables de terrasser des cochons verts, hors cela ne reflète pas la réalité, les oiseaux ne se jettent pas sur des ennemis à l’aide de lance-pierre ! Les gens pensant forcément que les jeux sont La réalité et sachant qu’il n’est pas possible pour eux de penser par eux mêmes, les populistes sont là pour rappeler qu’un jeu n’est pas à considérer comme un livre d’éthologie (cela pourrait être vrai pour les livres d’Histoire), heureusement que les populistes sont là pour nous éclairer.

Pour comprendre ce billet, la lecture de cet article peut être pertinent

Prendre une photo ≠ appuyer sur un bouton

Pour les besoins d’un site que je suis en train de mettre en place, j’ai cherché des photos du Campus de Beaulieu de l’Université de Rennes 1. Pour cela, un petit tour sur le site de WikiCommons.

Je ne sais pas pour quelles occasions une bonne partie des photos disponibles ont été prises mais les bâtiments dont j’avais besoin étaient particulièrement peu mis en valeur ! J’ai donc pris un appareil et j’ai pris quelques clichés.

Voici quelques gifs montrant des photos de bâtiments trouvées sur WikiCommons et les même bâtiments photographiés par mes soins (images également disponibles librement sur le même site maintenant).

bat1b.gif

bat2.gif

diapason.gif

C’est tellement dommage de ne pas profiter d’un angle de vue plus profitable pour éviter les poubelles, de ne pas attendre une météo clémente ou de ne pas chercher à obtenir une perspective intéressante… Je ne suis pas photographe mes photos pourraient être critiquées, mais elles me semblent tout de même largement meilleures que celles que j’avais trouvées. Dommage, ce n’est pourtant pas très complexe, dans ce campus plein de verdure, d’obtenir des clichés sympathiques.

Quand vous prenez une photo, surtout si c’est pour la partager ensuite, ne vous contentez pas de pointer votre appareil dans la bonne direction, un minimum de bon sens permet d’obtenir un résultat parfois très intéressant.

Où est gimp-resynthesizer ?

S’il y a bien un script Gimp que j’adore, c’est gimp-resynthesizer. Je l’ai utilisé il y a longtemps et j’ai voulu le réutiliser aujourd’hui. Problème : le script n’est plus dans le même menu ou du moins je n’arrive pas à le retrouver. Avec HUD de Ubuntu (l'affichage tête haute, head-up display en anglais qui permet de chercher dans tous les menus de la fenêtre après avoir appuyé sur Alt) pas de résultat probant car gimp-resynthesizer ne se nomme plus ainsi…

Comme je viens enfin de le trouver, je le note ici : Filtres → Amélioration → Heal Selection

Pour rappel, ce script permet en deux clics de faire disparaître des objets d’une photo.

images_mini.gif

Note : Pour obtenir ce gif à partir des deux jpg, la commande très pratique employée ici est :
convert -delay 100 *.jpg images.gif

Post-it avconv : Pivoter une vidéo

avconv -i in.mov -vf "transpose=1" out.mov

(avconv est un fork de ffmpeg, il est possible d’utiliser la même commande avec ffmpeg)

Pour la valeur de transpose :

  • 0 = 90° trigonométrique + symétrie verticale
  • 1 = 90° horaire
  • 2 = 90° trigonométrique
  • 3 = 90° horaire + symétrie verticale

La dactylographie, quel intérêt ?

Intérêts

La vitesse n’est pas le seul bénéfice d’une frappe à dix doigts à l’aveugle. La dactylographie apporte bien plus que ce que nous ne l’imaginons au premier abord.

1. Confort (adieu migraine et nuque raide)

Sur dix doigts, nous n’en utilisons souvent que la moitié et nous passons notre temps à zieuter rapidement les touches. Lorsque nous regardons notre clavier, notre œil fait une mise au point sur nos doigts ; lorsque nous regardons ce que nous avons tapé, notre œil se focalise sur l’écran ; et ainsi de suite autant de fois que nécessaire. Ces variations de focale, bien qu’imperceptibles, fatiguent notre œil et par conséquent nous fatiguent…

Pire, si vous regardez votre clavier (souvent nous le faisons de façon tellement machinale que nous ne nous en rendons plus compte, faire un test de frappe avec un tissu sur les mains est souvent révélateur), il est fort probable que vos yeux ne soient pas les seules parties de votre corps en mouvement, votre nuque suit la cadence. Si vous portez des lunettes, ce hochement de tête est même rendu obligatoire par la réduction du champ de vision imposé par cet accessoire. En tapant à l’aveugle, votre regard est posé sur votre moniteur, uniquement sur votre moniteur.

D’ailleurs, puisque vous le regarderez, c’est le moment d’en profitez pour le régler convenablement :

  • Directement devant vous sans qu’une rotation de votre tête ne soit nécessaire.
  • À environ une longueur de bras de distance.
  • Incliné d’environ 10-15°.
  • À une hauteur convenable, c’est-à-dire de sorte que votre regard soit au niveau du bord supérieur de l’écran.

2. Concentration (adieu fautes)

Bon nombre d’utilisateurs remarquent qu’ils font plus de fautes sur PC que sur papier : des accords de conjugaison qui hérissent le poil en temps normal, des fautes de grammaire qui feraient saigner les pupilles d’un enfant de CM1,… Si c’est votre cas, notez qu’une explication possible à ce genre de phénomène est le manque d’attention que vous pouvez apporter à votre texte. Lorsque vous écrivez sur une feuille, vous êtes concentré sur vos phrases, pas sur votre stylo. Vous maîtrisez parfaitement votre stylo, vous n’avez pas besoin de réfléchir à son utilisation. Lorsque vous tapez au clavier sans avoir pris le temps de maîtriser celui-ci, vous êtes distrait de votre texte, une partie de votre attention est inconsciemment en train de se concentrer sur la position des touches.

En apprenant à taper à dix doigts à l’aveugle, vous finirez par ne plus réfléchir à la position des touches, comme un pianiste sur son instrument.

3. Célérité (adieu latence)

Bien évidemment, gagner en vitesse ne manque pas d’intérêt. Imaginez pouvoir écrire à la vitesse de vos pensées, aucun décalage qui ne limite vos idées. Et n’oublions pas la messagerie instantanée ou IRC, une discussion fluide est toujours plus agréable, vous l’avez d’ailleurs remarqué lors de discussion en ligne avec vos parents (ou grand-parents) : une discussion ralentie est tout simplement agaçante. Ne vous est-il jamais arrivé de taper une longue phrase avant de vous rendre compte que vous n’avez pas sélectionné le bon endroit et que par conséquent toute votre frappe est à recommencer ? Si c’est le cas, notez que la dactylographie vous évitera ce genre de déconvenue.

Les logiciels d’apprentissage de dactylographie

Vous ne pourrez pas taper à l’aveugle à dix doigts sans passer par une période d’apprentissage. Pendant cette phase, il est important de se rappeler que la vitesse n’est pas ce que vous devez chercher à développer au départ ; la précision est un allié précieux, la vitesse viendra avec le temps et l’assiduité dans les exercices. Pour commencer, placez vos index sur F et J, vos autres doigts sur les touches à proximité. Vous ne devez en aucun cas regarder vos doigts, le mieux est donc d’afficher dans un coin de votre écran, une image représentant le clavier. Pour votre apprentissage et pour l’entraînement (quotidien si possible), des logiciels sont à votre disposition.

Ktouch, dans sa dernière version, est certainement l’un des meilleurs logiciels d’apprentissage. Il y a un gestionnaire de profil, les leçons sont suffisamment courtes pour ne pas décourager le néophyte, ce qui implique que refaire un exercice n’est pas agaçant. L’interface est complète et la courbe de progression, montrant à la fois vitesse et précision, bien pensée. Un logiciel à essayer.

ktouch1.png

Son alternative Klavaro a le gros avantage d’avoir une introduction intéressante et des exercices qui évoluent très lentement : le premier exercice, vous ne tapez que deux lettres avec vos index, le second est réservé aux majeurs,… En ajoutant ainsi les nouvelles lettres très lentement, l’apprentissage se fait en douceur, trop peut-être, les exercices étant parfois long. Les courbes de représentation sont peu exploitables puisqu’il y a une courbe par exercice, dommage.

klavaro3.png

klavaro2.png

Certaines alternatives existent bien évidemment, mais bon nombre ne proposent pas de leçon de placement des doigts, ce qui est un manque indéniable. C’est le cas par exemple de gtypist qui s’utilise en ligne de commande – à ne conseiller qu’aux puristes du terminal – ou l’extension Addictive Typing Lessons pour Firefox qui ne présente pas non plus de réel intérêt.

Si vous ne trouvez pas de logiciel à votre goût, tapez par exemple « cours dactylo » ou « typing lessons » dans votre moteur de recherche préféré et vous trouverez suffisamment de résultats pour qu’il soit impossible de les lister ici. Citons simplement pour exemples http://www.keybr.com et http://www.dactylocours.com.

Les jeux

Une fois que vous commencez à maîtriser votre clavier avec tous vos doigts et sans vos yeux, vous pouvez chercher à progresser de façon plus ludique de temps en temps. Ces jeux ne remplacent pas les exercices mais une petite pause jeu ne fait pas de mal…

1. Pour les enfants

Gcompris comprend un jeu de chute de lettres ou de mots. Destiné aux enfants comme tous les jeux de la suite, les décors sont colorés. Notons qu’il n’y a pas de module pour que les enfants apprennent à placer leur doigts correctement, c’est dommage.

gcompris.png

La même remarque peut-être faite pour Tux Typing qui propose des jeux mettant en scène des chutes de poissons ou des destructions de comètes. Les animations de manchots de ce jeu le rendent sympathique. Graphiquement plus abouti et proposant plus de possibilités que l’équivalent inclus dans Gcompris, c’est vers ce jeu que vous devez orienter vos chères têtes blondes.

tuxtyping1.png

tuxtyping2.png

2. Dans le terminal

xletters est un jeu dans lequel des mots tombent, vous devez les taper avant qu’ils n’arrivent en bas. Au fur et à mesure des niveaux, les mots accélèrent et leurs vitesses ne sont plus synchronisées. Même principe de jeu pour Typespeed si ce n’est que les mots défilent de gauche à droite et qu’un peu de couleur l’agrémente : selon le temps qu’il vous reste pour le taper, les mots sont successivement vert, orange puis rouge. Avantage non négligeable de ce dernier, il est possible de choisir la langue des mots qui défilent depuis un menu.

typespeed.png

3. Sur le web

De très nombreux jeux sont disponibles sur la toile, leur intérêt est très variable. Parmi les plus amusants, citons :

Letter Bubbles est un jeu simple dans lequel des bulles contenant une lettre apparaissent et parcourent l’écran jusqu’à ce que vous tapiez leur contenu. Le jeu est classique mais propose quelques options originales (certaines bulles en explosent plusieurs, les réseaux sociaux sont bien utilisés pour partager son score,…).

Dans Z-Type, vous êtes aux commandes d’un vaisseau qui doit empêcher une invasion de mots. La musique est plutôt sympa, les mots assez variés. Fait assez rare pour être signalé, ce jeu n’est pas en flash mais en html5.

Si c’est la compétition qui vous motive, alors rendez-vous sur 10FastFingers ou typeracer. Vous pourrez vous confronter aux meilleurs, comparer votre vitesse de frappe par rapport à vos amis, faire la course…

En cherchant quelques minutes sur divers sites de jeux flash, il est possible de lister plusieurs centaines de jeux de dactylographie, tous plus ou moins identiques sur le principe, plus ou moins amusants, plus ou moins esthétiques, mettant en scène des avions, des vaisseaux, des monstres, le football américain, le karaoké, des escargots, deux filles en sous-vêtements dans un stand de tirs, des poules ou enfin un chat ninja tueur de dinosaures zombies,… bref, il y a peu de chance que vous n’en trouviez pas un seul qui soit à votre goût !

Conclusion

La dactylographie apporte de réels bénéfice au confort, ne négligez pas l’importance d’une bonne maîtrise d’un outil que vous utilisez certainement très régulièrement. Et si comme moi vous n’arrivez pas à vous faire à l’azerty, passez au bépo !

Post installation de Ubuntu 14.04

Une fois Ubuntu installé sur mon poste, je me rends compte que les modifications que je faisais pour Ubuntu 12.10 sont toujours d’actualités. Il n'est pas vraiment nécessaire d'expliquer comment installer Ubuntu 14.04. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est d'une simplicité enfantine. Après installation, il reste quelques petites modifications à faire, avis complètement subjectif. Ce billet n'a pas pour but d'être particulièrement didactique, c’est plus une check-list personnelle.

sudo add-apt-repository

Quelques dépôts supplémentaires que j'affectionne, à ajouter en fonction du besoin :

  • sudo apt-add-repository -y ppa:aims/sagemath pour installer sagemath-upstream-binary (64 bits uniquement)
  • sudo add-apt-repository -y ppa:jd-team/jdownloader pour installer jdownloader-installer
  • sudo add-apt-repository -y ppa:inkscape.dev/trunk pour installer inkscape-trunk (version de développement de Inkscape)
  • sudo add-apt-repository -y ppa:libreoffice/ppa pour garder à jour libreoffice
  • sudo add-apt-repository -y ppa:irie/blender pour installer la version de développement de Blender
  • sudo add-apt-repository -y ppa:otto-kesselgulasch/gimp pour installer la dernière version de Gimp

sudo apt-get install

Il y a certains paquets qui ne sont pas installés par défaut, mais qui me semblent très souvent indispensables : thunderbird libavcodec-extra gnome-mplayer gimp gimp-data-extras gpodder ssh htop mypaint kdenlive clipit xournal xpaint nautilus-open-terminal ubuntu-restricted-extras blender nvidia-cuda-toolkit calibre xchat-gnome vlc p7zip-full p7zip-rar imagemagick dconf-tools pdfmod steam

Pour les utilisateurs de LaTeX : sudo apt-get install texlive-bibtex-extra texlive-extra-utils texlive-latex-extra texlive-pictures gv texlive-lang-french texlive-lang-english et un paquet au choix parmi texstudio latexila gummi texmaker lyx éventuellement.

Logiciels supplémentaires et modules complémentaires.

Un logiciel propriétaire, Google Chat Video. C'est la seule solution de messagerie instantanée que j'ai trouvée qui permette la visioconférence avec des utilisateurs de Mac et Windows. Je n'ai pas testé la dernière version de Empathy pour un appel vidéo Empathy−Google Chat, la version précédente en tout cas n'était pas à la hauteur, au niveau de la qualité sonore principalement (gros problème d'écho entre autres).

J’utilise également Hubic pour la synchronisation de fichiers puisque Ubuntu One est mort.

Extension Firefox : Adblock-plus, au-revoir-utm,

Paramètres système

Toutes les entrées de ce menu sont à visiter pour diverses modifications.

  • « Apparence » → « Comportement » Pour activer les espaces de travail et déplacer les menus de fenêtre dans la barre de titre plutôt que dans la barre globale.
  • « Prise en charge des langues » pour mettre l'intégralité du système en français .
  • « Agencement du clavier » → « Options » pour activer « Séquence de touches pour tuer le serveur X », qctivation de la touche Compose,…
  • « Luminosité et verrouillage » pour désactiver « Lock » et la demande de mot de passe en retour de veille .
  • Installation des drivers propriétaires

Unity-tweak-tool

Jusqu’alors je n’étais pas un grand fan de cette application, aujourd’hui, je ne pourrais plus me passer des modifications que cette application me permet de faire : sudo add-apt-repository ppa:freyja-dev/unity-tweak-tool-daily && sudo apt-get update && sudo apt-get install unity-tweak-tool

  • Lanceur : Cocher « Minimize single window applications on click »
  • Rechercher : Décocher/Cocher selon les goûts
  • Barre de menu : Personnalisation de l’affichage de l’heure entre autre…
  • Sélecteur : Personnellement j’affiche l’icône «Afficher le bureau »
  • Web Apps, Supplémentaire, Window snapping : À personnaliser selon les goûts
  • Coins actifs : Le coin inférieur gauche pour afficher les espaces de travail, le coin inférieur droit pour le Window Spread
  • Police de caractères : j’ai toujours eu l’impression que le texte par défaut est trop gros…

Résoudre le conflit de raccourci clavier Alt+Clic

Alt+Clic déplace la fenêtre, or dans Gimp, dans Inkscape et certainement dans d'autres logiciels, Alt+Clic est utilisé pour certaines actions (par exemple, dans Inkscape, « Sélection de l'objet en dessous », fonction très pratique !). Ce conflit de raccourci ne déchaîne pas les passions. Je l'ai signalé à divers endroits (dont ici) il y a au moins 7 ans, je ne suis pas le seul à hurler après ce bug, pourtant rien ne change. La procédure pour 14.04  :

  • Installation et lancement du « Gestionnaire des paramètres CompizConfig » : sudo apt-get install compizconfig-settings-manager && ccsm
  • Dans Gestion des fenêtres → Déplacer la fenêtre → Modifier à votre guise l'entrée « Lancer le déplacement de la fenêtre » dont l'icône est une souris

Si vous utilisez metacity via gnome-session-fallback car votre machine date un peu, la commande est : gsettings set org.gnome.desktop.wm.preferences mouse-button-modifier "<Super>"

Astuces en vrac

Quelques astuces simples pour améliorer le quotidien. Notez que certaines d'entre elles peuvent être appliquées via des interfaces graphiques, mais on perd tellement de temps dans les menus…

  • Accélérer l'animation de diminution des fenêtres : dconf write /com/canonical/unity/minimize-speed-threshold 0
  • Désactiver l'envoi de rapports d'erreur  : sudo sed -i -e "s/enabled=1/enabled=0/g" /etc/default/apport
  • Multimédia → Lecture des DVD (nécessite libdvdread4, qui est aussi disponible via ubuntu-restricted-extras)  : sudo /usr/share/doc/libdvdread4/install-css.sh
  • Afficher des icônes dans les menus pour plus de lisibilité : dconf write /org/gnome/desktop/interface/menus-have-icons true
  • Nautilus → Afficher directement la taille des fichiers sous le nom : dconf write /org/gnome/nautilus/icon-view/captions "['size', 'date-modified']"
  • Si votre pavé numérique ne s’allume pas au démarrage : sudo apt-get install numlockx && sudo sh -c "echo 'greeter-setup-script=/usr/bin/numlockx on' >> /usr/share/lightdm/lightdm.conf.d/50-unity-greeter.conf"

Amélioration du terminal

Pour rechercher directement dans l'historique du terminal en tapant le début d'une commande puis ⇞ ou ⇟ : sudo nano /etc/inputrc

# alternate mappings for "page up" and "page down" to search the history
"\e[5~": history-search-backward
"\e[6~": history-search-forward

C'est incroyable qu'après autant de versions, Ubuntu n'ait toujours pas un shell un peu sympa, ne serait-ce qu'avec un $ coloré, c'est tellement plus pratique au quotidien… Pour avoir un peu de couleur vous pouvez par exemple copier l'extrait correspondant de mon fichier ~/.bashrc :

#### Completion auto ####
if [ "$PS1" -a -f /etc/bash_completion ]; then
. /etc/bash_completion
fi

######## Couleur ########
if [ "$PS1" ]; then
PS1='${debian_chroot:+($debian_chroot)}\[\033[0;31m\]\u@\h\[\033[0;0m\]:\[\033[0;33m\]\w\[\033[0;0m\]\$ '
fi

## Historique amélioré ##
export HISTCONTROL=ignoreboth
export HISTIGNORE="cd:ls:[bf]g:clear"

######### Alias #########
alias cp="cp -i"
alias mv="mv -i"
alias rm="rm -i"
alias md="mkdir"
alias rd="rmdir"
alias cd..="cd .."
alias cdrom="mount -t iso9660 /dev/cdrom /mnt/cdrom"
alias screenshot="import -pause 5 -window root"
alias processeur="cat /proc/cpuinfo"
alias mkdir="mkdir -p"
alias rezo="sudo watch netstat -alpe --ip"
alias update="sudo apt-get update"
alias upgrade="sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade"
alias addppa="sudo add-apt-repository"

Boîte de dialogue d'impression de Gnome dans LibreOffice

La boîte de dialogue d'impression de LibreOffice est nulle, tout simplement. Donc pour supprimer cette horreur non ergonomique (plus de clics pour moins de plaisir ?)  :

  • Rendez-vous dans « Outils → Options → Avancé » pour cocher « Activer les fonctions expérimentales (non stabilisées) », validez
  • Puis dans « Outils → Options → Général » décocher « Utiliser les boîtes de dialogues LibreOffice »


Modification du 23/04/2014 : clipit remplace diodon car ce dernier pose problème dans Sage et dans Nautilus

Logos

Suite à un concours de « En Vente Libre », auquel j'ai participé en proposant un logo, je me suis demandé combien de logos et icônes j'ai dessinés. Un billet bilan me semblait pratique pour les répertorier.

Le logo de Graveman! (2006) Edenwall, pare-feu développé initialement par INL (2006) Crocobox (2006)


mcabber, je n'ai aucun souvenir dessin (2006) Men Are Ants, jeu de stratégie tour à tour (2007) Beastie qui fait du roller, pour illustrer le blog du Gentildemon (2007)


Le logo de Wormux (2007) L'icône de Wormux (2007) BTerm, je n'ai aucun souvenir de ce projet… (2007)


PeerFuse, ce logo a-t-il servit ? Aucun souvenir… (2008) L'icône de Shrew-gallery, moteur de galerie d'images en php (2009) Un script qui permet de monter des iso (2009)


Ardilla serveur de flux RSS (2010) Azymuth, logiciel pour maemo (2010) Phraymd, devenu picty, le projet utilise étrangement une ébauche de l'icône… (2010)


L'Âne à Nath, qui n'a rien à voir avec le libre (2011) JCOM2011, dans le cadre de mon travail (2011) Blenderfr.org mon projet de planet francophone en rapport avec Blender (2012)


 
En vente libre a organisé un concours, ce logo était une proposition (2013) Optique Bretagne 2015 dans le cadre de mon travail (2015)  


Blender pour les effets spéciaux d'un film amateur

Introduction

Énormément de gens utilisent Adobe After Effects pour les effets de leurs films amateurs. Je déteste vraiment Adobe :

  • tarifs complètement prohibitifs pour le grand public.
  • logiciels non disponibles pour GNU/Linux.
  • Je ne comprends pas pourquoi Flash player et Adobe Reader (par exemple) sont aussi gourmands en espace disque !? Si peu de fonctions dans autant de code, c'en est presque inquiétant… sans parler du fait que leurs plugins pour navigateurs web sont carrément instables…
  • par défaut, leurs applications gratuites installent un antivirus si vous n'avez pas vu la case à décocher avant le téléchargement du fichier (lamentable, surtout quand on voit les problèmes que 2 antivirus en parallèle impliquent sous Windows !).

Pirater un logiciel Adobe (ou autre) m'est complètement insupportable également ; quand je vois le nombre de spywares, adwares et malwares que l'utilisateur lambda choppe sous Windows juste en téléchargeant des applications sur des sites qui semblent pourtant corrects, je n'ose même pas imaginer la gueule des postes où des cracks et autres keygens venant de sites warez ont été utilisés !

Et puis franchement, soyons honnêtes, combien d'amateurs utilisateurs de Adobe After Effects ont réellement besoin de ce soft ? J'entends par là qu'il n'est peut-être pas nécessaire de payer un logiciel privateur (qui plus est, achat dans une version spécifique, la mise à jour sera payante !) pour faire un diaporama de trois photos… Mais est-il possible de faire un film avec des effets spéciaux pas trop ridicule gratuitement ? Est-il possible de monter un film gratuitement ? C'est possible ! La preuve par l'exemple.

Exemple

J'ai fait un petit film pour amuser la galerie pendant le mariage de ma frangine, vous savez, le petit film qui occupe les invités une vingtaine de minutes pour permettre au traiteur de faire quelques finitions et qui tente d'émouvoir le jeune couple avec plein de références qu'ils aiment, des privates jokes et des clins d'œil relatifs à leurs passés.

Lorsque j'ai fait ce film, je ne pensais pas le diffuser ailleurs que pendant le mariage, pour un public d'une centaine de personnes uniquement. Je le mets ici, non pas pour le diffuser à plus grande échelle (ce n'est pas pour l'audience que mon site a que ça va changer grand chose de toute façon) mais je m'en sers ici pour appuyer et développer plus simplement mon propos. Si vous ne connaissez pas les jeunes mariés, il y a peu de chances que vous compreniez beaucoup de choses mais bon, pour ceux que le film intéresserait :



Pour le montage j'ai utilisé Kdenlive, de loin le plus complet et plus pratique des logiciels de montage sous GNU/Linux (très loin devant Pitivi et Openshot). Pour les effets spéciaux j'ai utilisé Blender, de loin la plus géniale des usines à gaz qu'il m'ait été donné d'utiliser, j'adore jouer avec ce logiciel même si je n'en maîtrise qu'une infime partie. J'aurais pu utiliser Blender pour le montage également mais je trouvais Kdenlive plus pratique pour cette partie.

Les effets spéciaux

How I met your mother (0:11)

Le générique de « How I met your mother » est plus complexe que ce qu'il n'y paraît peut-être au premier abord ; la caméra navigue parmi des photos dans un environnement 3D, les photos ont parfois un fond transparent laissant entrevoir d'autres photos… Dans Blender, j'ai placé différents plans-photos, différentes lumières et j'ai défini des mouvements de caméra pour coller au mieux à l'original. J'avoue que ça a été assez long à faire mais le rendu correspond à ce que j'attendais. Par contre, le fichier source étant particulièrement peu propre (trop de sources de lumières par exemple) le rendu a été particulièrement long mais surtout, j'en ai tellement honte, je ne pourrais pas me résoudre à vous montrer plus que cette capture.

blenderfx_himym.png

Stargate (2:17)

J'ai voulu créer mon propre effet "trou de ver" mais je n'avais pas vraiment le temps, j'ai également tenté de faire disparaître la voiture de différentes façons (apparition d'un portail temporel, vibration de la caméra et de la voiture, modification de la taille de la voiture…) mais le rendu était tellement ridicule, j'ai préféré utiliser Kdenlive pour un simple fondu vers une séquence extraite de Stargate SG1… J'aurais vraiment aimé n'utiliser que des séquences libres de droits, que ce soit pour la vidéo ou les musiques, mais j'avoue que la facilité l'a parfois emporté (surtout pour les musiques…).

worm.jpg

Nus (2:38, 4:58 et 18:16)

Nous avons tourné en caleçon mais dans la scène nous sommes censés être nus, puisque nous faisons un voyage dans le temps version « Terminator ». Comment faire ? J'aurais pu ajouter un cache noir rectangulaire devant nos sous-vêtements mais j'avais dans l'idée qu'une mosaïque pixelisée couleur chaire serait plus efficace visuellement. Comme nous n'avions pas des caleçons beiges lors du tournage, je ne pouvais pas pixeliser directement avec les effets classiques d'un logiciel de montage, j'ai donc utilisé Blender. Je reprends une section de l'image (nos ventres) légèrement décalée vers le bas (sur nos caleçons) puis je pixelise cette section. Pour ceux que les nodes en question intéressent, voici une capture :

blenderfx_nude.png

Le rendu est plutôt réussi. Je n'ai pas joué avec les fonctions de tracking de Blender, cela m'aurait certainement simplifié les choses, toutefois, pour le peu d'images clés à définir, il m'a semblé plus rapide et pertinent de le faire à la main que d'apprendre à utiliser correctement cette fonction. C'est dommage de se priver d'un apprentissage mais c'était plus rapide, même si mon attitude était court-termiste. Pour ceux qui ne connaissent pas Blender, comprenez bien que les nodes permettent énormément de choses et notez qu'il est très agréable de créer ses propres effets, d'avoir un contrôle énorme, de réfléchir à la meilleure solution. Créer des effets ainsi me procure bien plus de plaisir intellectuel que d'en utiliser des fonctionnels dans un logiciel non libre dont le rendu ne serait peut-être pas parfaitement à l'image de ce que je souhaitais mais surtout sur lesquels je n'aurais que très peu de contrôle. Avec Blender, si le rendu ne me convient pas, je continue à travailler et réfléchir, c'est vraiment enrichissant

Tournages en décalé (3:35 et 12:42)

Les personnes qui ont joué ces scènes n'avaient pas de créneaux communs pour tourner (en plus d'être mauvais acteurs, décidément des conditions de tournage excécrables ! ;-) ). Le montage permet de les réunir, il ne s'agit pas d'un effet spécial à proprement parler mais n'oubliez jamais que le montage permet déjà de faire une grosse partie du travail. Bon, il est certain que si j'avais pu tourner au moins à des heures ou météo approximativement identiques, j'aurais pu éviter les problèmes d'ombres / lumière que j'ai eu ici,… ne visant pas de nomination à l'oscar du meilleur film de mariage, j'ai laissé couler.

Corbeau (5:44)

Ne prenant pas le temps de dessiner un corbeau en 3D, j'ai simplement réutilisé un vieux dessin vectoriel que j'avais fait il y a longtemps, mais le principe est le même.

corbeau.png

Avec blender, je défini un masque pour détourer les acteurs, j'ajoute une image de corbeau qui se translate et qui s'affiche ou non en fonction du masque, j'ajoute des disques et le tour est joué, j'obtiens un corbeau derrière les acteurs sans même avoir utilisé un fond vert. Si les acteurs avaient bougés j'aurais utilisé un fond vert et Blender m'aurait de toute façon permis très simplement de le gérer comme il se doit.

Le visiteur du futur (7:12)

Scène entièrement copiée sur le visiteur du futur, aucun effet spécial particulier (si ce n'est quelques réglages de luminosité avec Kdenlive) mais je tenais à le dire : j'ai sans vergogne pompé l'épisode 3 de la première saison 1 ! J'aime cette web-série (n'hésitez pas à acheter les dvd et la bd ; en plus Ankama fait un excellent travail, ils ne se contentent pas de mettre une galette dans une boîte, les coffrets sont beaux et bien remplis !). Je ne pensais pas avoir pompé les dialogues à ce point, c'est en revoyant l'épisode il y a peu que j'ai constaté avec stupeur que la scène était une simple photocopie noir et blanc de la scène originale (même chose mais sans les couleurs : qualité de jeu de Florent Dorin et Raphaël Descraques, mise en scène de François Descraques), comme si j'avais stocké inconsciemment et avec exactitude les dialogues en mémoire, j'ai été vraiment étonné. Notez que l'"acteur" et la voix off ne connaissaient pas l'épisode. En tout cas, un énorme merci à l'équipe de cette série pour tous les énormes fous rires. Comprenez bien que mon but était de faire un clin d'œil à ceux qui connaissaient la série, pas du tout de m'approprier l'excellent travail de François Descraques.

Sabres lasers (9:27)

J'avais fait quelques essais avec mon fils, il y a quelques temps (Nodes Blender : Effet sabre laser). J'ai réutilisé les mêmes nodes en utilisant, cette fois, les fonctions de masques qui ont été intégrées depuis à Blender.

blenderfx_light_saber_1.png

blenderfx_light_saber_2.png

Ligoter ma belle-mère (11:21)

Aucun effet spécial pour cette scène, juste un pur plaisir que je tenais à souligner ici.

Massue (18:10)

Faite très rapidement avec Blender à quelques jours de la dead-line, je n'ai pas pris le temps de définir une texture ou d'écrire 1000T sur la massue, je me suis juste contenté de deux cylindres vaguement marron. Vu la durée de la scène, je me suis dis que ça passerait…

blenderfx_massue.png

Mouton (20:21)

Le mouton qui apparaît de façon furtive dans le film fait parti d'un projet plus complet de court métrage. Ce mouton, je l'adore, je l'utilise d'ailleurs comme avatar. À long terme j'espère pouvoir faire mon court métrage mais il va me falloir du temps et quelques heures d'apprentissage. Si vous voulez des détails sur ce projet rendez-vous sur le sujet « Dors ! » sur le forum de blenderclan. Ça fait pas mal de temps que le projet est en stand-by mais je n'abandonne pas.



Conclusion

Basiques, simples mais efficaces, je n'ai pas à rougir de mes effets spéciaux ! Ce n'est pas un chef d'œuvre mais pour un film diffusé à un mariage, c'est loin d'être honteux, le film a parfaitement répondu à mes attentes. Il est vrai que des professionnels avec le même outil, des connaissances et un peu plus de temps font un milliard de fois mieux (Tears of steel par exemple) mais le sujet n'ai pas là ; avec un minimum de maîtrise de Blender, il est possible de faire des effets spéciaux pour un film amateur, qu'on ne me dise plus qu'un utilisateur lambda a besoin d'un logiciel privateur payant pour faire des films ! C'est faisable sans un sou, en gardant une totale liberté et sans remplir sa machine de MVT (Maladie Virtuellement Transmissibles).

Sans parler d'effets, juste pour ce qui est du montage, je ne dirais qu'une chose : Il n'est pas nécessaire d'utiliser Pinnacle Studio pour faire un montage simple. Pinnacle Studio est un logiciel immonde rempli de bugs qu'il ne faut surtout pas utiliser. Ne le conseillez qu'aux personnes que vous détestez !!! J'ai eu l'occasion de faire un montage avec cette ignoble bouse (version 17) pour un petit film au boulot ; plus jamais ça ! Même l'utilisateur de Pinnacle Studio qui l'avait conseillé et commandé (parce que c'est payant en plus !), qui en était un fervent défenseur, a admit après usage intensif qu'il s'agit finalement d'un logiciel à éviter. Il y a des logiciels gratuits très bien pour faire mieux plus facilement, sans plantage pourquoi vous priver ? Si ceux-ci ne sont pas disponibles pour votre système d'exploitation, trouvez un geek dans votre village pour vous installer un dual-boot GNU/Linux !

Troll : elementaryOS pourquoi pas ?

Je n'aime pas Gnome-Shell. Je n'aime pas Unity, l'interface de Ubuntu entre autre à cause de certains détails. J'aime elementaryOS♡. Je trouve Pantheon♡ très intéressant, le menu Applications♡ très bien pensé, le système rapide♡, simple♡, efficace♡,… mais je ne l'utilise pas ! Je l'ai mis sur un poste spécifique et je joue régulièrement avec dans une machine virtuelle mais je ne l'ai pas encore installé sur mes machines principales. Pourquoi ? Parce que j'attends que certains minuscules détails agaçants disparaissent :

eOS.jpg

  • Scratch l'éditeur de texte coupe les mots n'importe où au retour à la ligne, impossible de lui dire de ne couper les lignes qu'aux espaces. Il y a de nombreuses applications elementaryOS géniales où une option qui me semble évidente manque.
  • Le lecteur de musique ne gère pas mon téléphone, le calendrier Maya ne gère pas Google Calendar ou son équivalent Owncloud,… en gros et pour caricaturer dans un but de clarté : Dans mon réseau local, elementaryOS me semble plus ou moins autiste… Personnellement je rêve de voir une bien meilleure interaction entre les machines d'un même réseau (comme le montre ce rapport de bug ou cette maquette de logiciel).
  • Empathy est moche : Pas de thème esthétique pour les conversations, des cercles de couleurs différentes pour définir le status (daltoniens passez votre chemin) alors qu'il est beau sous Ubuntu…
  • Mon système est configuré pour être en français, pourtant seul les dicos anglais sont installés…
  • Le système de notifications pantheon-notify semble extra mais n'est pas encore celui utilisé par défaut. De nombreuses choses me semblent prometteuses mais ne sont pas encore prêtes.

Ce ne sont que quelques exemples de ce qui fait qu'au final, elementaryOS ne me donne pas satisfaction pour le moment. Patience donc… Et vous ? Je suppose que chacun dans les commentaires m'expliquera qu'il est pleinement satisfait de son système, vantant les mérites de Mate, de Cinnamon, de KDE, de XFCE, de LXDE, de Gnome-Shell, de Unity,… Il faut croire que je suis un râleur.

Corriger un livre électronique libre de droit

Introduction

Après avoir lu Le procès sur mon téléphone, j'ai voulu lire un deuxième livre numérique libre de droit. Je ne pourrais pas vous dire pourquoi mais à partir du moment où j'ai vu Frankenstein ou le Prométhée moderne parmi la liste des livres disponibles en ligne depuis FBReader, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le lire. Après la lecture de quelques lignes, j'ai toutefois vite constaté un problème : De nom-breux mots, loin de la bor-dure de pa-ge, voyaient très sou-vent et sans au-cune raison, leurs sylla-bes sé-parées d'un trait d'union, rendant a-lors la lecture péni-ble (n'est-ce pas ?).

Il existe de nombreux sites pour télécharger des livres gratuits, souvent du domaine public, mais surtout sans DRM. Voici une liste non exhaustive de ceux que j'ai trouvé :
ebooksgratuits.jpg inlibro.jpg livrespourtous.jpg gutenberg.jpg bouquineux.jpg feedbooks.png

Le fichier epub défectueux est par exemple disponible sur Feedbooks. J'ai alors cherché une autre version et ai trouvé un pdf sans ce défaut sur ebooksgratuits. Je l'ai converti en epub depuis Calibre, mais les numéros de pages s'intercalaient dans le texte (je ne suis pas un expert de l'epub, il y avait peut-être moyen de s'en sortir avec les nombreuses options de conversions que j'ai laissées par défaut). J'ai ensuite et enfin téléchargé un autre format accepté par Calibre que j'ai réussi à convertir en epub pour obtenir une version correcte. J'ai pu enfin dévorer ce petit chef d'œuvre.

Liberté ?

À la fin de ma lecture, j'ai été un peu surpris par une note, ajoutée par l'équipe de ebooksgratuits :

Les livres que nous mettons à votre disposition, sont des textes libres de droit, que vous pouvez utiliser librement, à une fin non commerciale et non professionnelle. Si vous désirez les faire paraître sur votre site, ils ne doivent pas être altérés en aucune sorte. Tout lien vers notre site est bienvenu...

Je pensais lire un livre du domaine public, libre de droit, me voilà donc quelque peu déconcerté. Alors, certes, je comprends leur position, ils ont fait un travail de mise en page, peut-être de correction, il y a un énorme travail d'archivage, peut-être même s'agit-il d'une traduction originale. C'est un travail énorme que je respecte et que j'ai apprécié puisque c'est grâce à lui que j'ai pu découvrir un livre que j'ai particulièrement aimé, je ne peux que remercier les membres de cette équipe. Le fait de voir leur travail vendu une somme certaine par Google, Apple ou encore Amazon, certainement avec des DRM qui plus est, pourrait être passablement agaçant et explique sûrement pourquoi ils ont choisi de mettre leur travail sous une licence restreignant l'usage commercial. Toutefois la licence n'est pas forcément très bien définie, le terme "altéré" par exemple signifie-t-il qu'il est impossible de le modifier de quelque façon que ce soit ? Ma conversion en epub serait alors interdite… Je suppose que oui. Je souhaitais modifier la couverture pour une plus sympathique que j'aurais dessinée moi-même, est-ce considéré comme une altération ?

À ma connaissance, la licence juridiquement reconnue qui aurait des caractéristiques correspondantes pourrait éventuellement être CC:BY-NC-ND (licence considérée comme non libre que ce soit avec ou sans la clause de non modification). Personnellement, la clause de non commercialisation me gène moins que la clause de non modification. Si certains documents sont sous CC:NC, je n'ai pas vraiment de gros problème avec cela[1], même s'il est vrai que parfois cela peut me sembler dommage. J'aurais personnellement trouvé le message beaucoup plus clair s'il avait été remplacé par le texte court décrivant la licence Creative Commons correspondante. Mais, trêve de digression…

Si je m'étais préalablement rendu sur le site d'ebooksgratuits ou la page yahoo du groupe, j'aurais pu lire :

Notre but est la création et la publication d'ebooks gratuits, à partir de textes libres de droit.

J'aurais alors compris que pour cette équipe, c'est la gratuité qui prévaut et non la liberté, c'est leur choix, est-ce le mien ?

Des modifications ?

Pendant ma lecture, je constate plusieurs fautes (typographiques, orthographiques,…) je commence alors à mettre des marques-pages virtuels chaque fois qu'une faute me saute aux yeux. Notez que pendant ma lecture j'ignore la licence du document que je lis, je pense lire une œuvre libre de droit. Je me dis alors qu'il est dommage de ne pas pouvoir partager très aisément des corrections, les marques-pages ne sont pas la manière la plus optimale d'apporter des modifications, d'ailleurs je ne fais que mettre en surbrillance les fautes, je ne les corrige pas… il faudra ensuite que je modifie le document depuis un logiciel adéquat et le document alors créé ne sera pas disponible pour qui que ce soit en dehors de… moi-même. Je nous imagine tous, chacun dans notre coin, lire de grands classiques de la littérature et corriger, chacun de notre côté les petites fautes qui émaillent presque toujours les documents.

Au fur et à mesure de mes marques, je rêve alors d'une extension FBReader permettant de modifier directement quelques petites fautes et avec laquelle il serait aisé en un simple clic de partager les modifications sur une plateforme en ligne. Corriger les fautes de façon collaborative… Je pense alors à Wikipedia et surtout à l'équipe de Framasoft-lab-lang-book-pad-blog-forge-… qui semble travailler de façon efficace pour traduire des textes avec des outils collaboratifs et que j'affectionne particulièrement, entre autre pour ses articles très pédagogiques relatifs à l'importance de la liberté.

J'imagine alors que certains de leurs textes, les nouvelles surtout, pourraient être disponibles librement directement depuis FBReader via un catalogue OPDS, comme par exemple la nouvelle Crime d'impression, par Cory Doctorow (copiez cette histoire) et imagine qu'il serait possible simplement d'en corriger les fautes depuis ma liseuse ou téléphone, sans passer de façon peu commode, par les commentaires du site. J'imagine que certaines œuvres libres seraient alors également (avec les mêmes possibilités d'édition) disponibles…

En poussant plus loin l'idée, l'epub (et/ou autre format) se régénérerait automatiquement après chaque modification. Peut-être serait-il même possible de proposer des mises à jour automatiques des livres électroniques, sur le même principe que ce que nous avons pour les nouvelles versions de logiciels dans les gestionnaires de paquets / logithèques (Linux, Android, iOS,…) de nos systèmes d'exploitation.

Autre point non négligeable, à mon avis, la couverture des livres d'ebooksgratuits ne donnnent pas vraiment envie, voici celle de Frankenstein, par exemple :

frankenstein_ebooksgratuits.jpg

Je pensais donc également proposer des couvertures plus modernes, pour les livres que j'aime particulièrement et d'en proposer des nouvelles au fur et à mesure de mes lectures (Alice au pays des merveilles, Peter Pan[2], Frankenstein,… ), les proposer complètement libres de droit, ne nécessitant alors aucunement de changement de licence[3].

Peut-être aussi des pages simples et claires pour présenter l'auteur,… Le rêve était beau, énorme même, imaginez donc ma déception en tombant sur la licence du livre en dernière page…

Sachant donc que les livres disponibles sur ebooksgratuits ne sont pas libres et que la plupart des sites proposent, en fait, la version d'ebooksgratuits, que dois-je faire de mes 63 marques-pages de corrections ? 63, oui ! Vous pensez peut-être comme moi qu'avec plus de 50 fautes qui sautent aux yeux, ce n'était pas vraiment la peine de supprimer le droit d'altérer le document !

Pour être tout à fait exact, parmi les sites proposant des livres numériques que j'ai listé plus haut, tous ne sont pas logés à la même enseigne au niveau des droits : Le Project Gutenberg me semble sortir légèrement du lot à propos des licences, en donnant quelques informations claires (mais non traduites en français) sur la licence de leurs livres. Le site, par contre, est une véritable horreur si vous n'êtes pas anglophone, même si vous commencez votre navigation sur le site francophone, après 2 ou 3 clics vous vous retrouverez en anglais. Livres pour tous précise souvent la licence des livres, pas toujours très lisiblement mais souvent l'information est disponible. Je m'écarte légèrement du sujet, mais je voulais être parfaitement honnête…

Et alors ? C'est gratuit de toute façon…

Quel est le danger ? Pourquoi se plaindre, après tout, ses œuvres restent disponibles ! Et gratuitement qui plus est ! Ce n'est pas comme si je les avais acquises via :

Mais si ce n'est pas libre…

  • Comment corriger les fautes ? Du moins, comment faire profiter les autres de mes corrections ?
  • Je garde ma couverture de livres pour moi même si je trouve celle du livre vieillotte ?
  • Je ne peux pas modifier la préface ?
  • Je ne peux pas rendre la page expliquant la licence plus claire ?
  • Je ne peux apporter des modifications qu'en rejoignant le groupe ebooksgratuits, pas moyen de bosser dans mon coin ?
  • Mes couvertures ne plaisent peut-être pas à l'équipe d'ebooksgratuits, pas moyen de proposer une version modifiée directement sur mon site ?
  • Que se passera-t-il le jour où ce groupe sera dissous ?
  • Y a-t-il un endroit où je pourrais télécharger une version libre de droit de ce livre libre de droit pour que je puisse en faire ce que je veux ? Si oui, où ?
  • Sommes-nous condamnés à nous contenter de la version gratuite ?

Je ne sais pas vous, mais moi, ces questions ont commencé à me faire un peu peur. Pas de quoi être terrifié, sans doute, pour la plupart d'entre nous, mais moi, je me suis senti mal à l'idée de perdre cette liberté. C'est la première fois que je ressens vraiment de façon très négative cette perte. Lorsqu'on me parle de liberté logicielle, je sais que c'est important, je le comprends très bien et d'ailleurs je n'utilise pour ainsi dire que des logiciels libres, j'ai même participé au développement et à la promotion de certains. Mais jusqu'alors, jamais je n'avais été bloqué moi-même et si directement dans mon désir de modifier un fichier, je ne m'étais donc jamais rendu compte à quel point cela m'était nécessaire. On ne se rend souvent compte de l'importance de quelque chose qu'une fois qu'on vous l'enlève…

Wikisource

En réfléchissant à la mise au point technique d'une solution permettant la modification de textes du domaine public de façon collaborative directement depuis mon téléphone ou une liseuse, je suis tombé sur Wikisource que je ne connaissais pas jusqu'alors.

Wiki.jpg

Sur Wikisource, les livres sont vraiment et clairement libres, pas simplement gratuits et originellement dans le domaine public :

Tout texte publié sur Wikisource doit être soit dans le domaine public, soit sous licence CC BY-SA autorisant de le modifier et de le commercialiser. [4]

« Pourquoi ne pas avoir commencé par ce site ? » me demanderez-vous. Parce qu'il n'était pas présent dans la liste des sites proposant des livres numériques dans FBReader, tout simplement. Je l'ai découvert en cherchant qui avait déjà pensé à mettre en place un outil comme celui que j'imaginais. Car si le projet Wikisource n'est pas aussi avancé que mon projet ne l'est dans mon esprit (c'est souvent ainsi car un projet, même virtuel, est plus complexe et plus long à développer qu'une idée). En fait, le concept est le même, il ne manque que quelques outils, qui pourraient très bien être développés (y a plus qu'à…).

Sur Wikisource, vous pouvez consulter et éditer : lire des textes, les corriger, ou en publier de nouveaux. Par où commencer ? Les pages Guide du nouveau contributeur ou Accueil de la communauté me semble de bonnes portes d'entrée.

Prenons donc un exemple : sur ce site, il est donc possible de lire et corriger Alice au pays des merveilles. Il est possible de le lire directement en ligne ou récupérer une version djvu ou epub. Les illustrations originales de Sir John Tenniel sont incluses (ce qui en fait une meilleure édition que la version papier que j'avais acheté 1,5 €[5]). Bref, à mon sens que du bon…

Mais y a-t-il des défauts ? À mon sens oui, un gros d'ailleurs… Prenons cette fois l'exemple de Frankenstein, après tout, ce billet est intimement lié à ma lecture du livre de Mary Shelley. L'ouvrage est disponible en ligne, c'est déjà un bon point… Mais où sont les formats epub et djvu ? Ce livre n'est pas disponible dans ces formats car il est pour l'instant dans la catégorie "75%", c'est à dire :

Texte complet et formaté (y compris entête, typographie, catégories...). Reste à corriger coquilles, casse (majuscules et minuscules), ponctuation.

Seuls les livres des catégories[6] "100%" et "Textes validés" semblent être disponibles dans des formats epub ou djvu. À mon sens, Wikisource gagnerait énormément à fournir un maximum de formats, surtout pour cette catégorie "75%" et devrait fournir de manière bien évidente, des liens vers des catalogues OPDS par catégories[7]. Si j'avais vu Frankeinstein dans un tel catalogue j'aurais corrigé avec plaisir les fautes que j'aurais relevées. Certes, en utilisant les marques-pages et en passant par mon ordinateur par la suite, mais au moins je n'aurais pas eu 63 marques-pages inutiles…

Conclusion

Je vais de ce pas Créer un compte sur Wikisource et tenter de voir ce que je peux faire pour contribuer.

Je crois que je suis, dans ce billet, plus verbeux qu'à mon habitude, peut-être le suis-je plus encore que Ploum, sans avoir sa plume[8], hélas. Ajouté à cela mon fort appétit pour les tournures alambiquées et des digressions à ne plus savoir qu'en faire, il est fort probable que presque personne ne lira ce texte intégralement…

Notes

[1] J'ai par exemple très envie de lire Petit Frère disponible sous licence CC:NC-SA

[2] Euh, non finalement pas Peter Pan, ce serait trop compliqué

[3] Ces images seront le sujet d'un futur billet

[4] Wikisource : Aide:Droit d’auteur

[5] En relisant rapidement le billet que j'avais écrit à l'époque, je constate qu'en 2010, je connaissais Wikisource, amusant de constater qu'on connait parfois certains site sans vraiment les connaître.

[6] Pour plus de détails sur les différentes catégories, rendez-vous sur la page Wikisource : Qualité des textes

[7] La page Tpt/OPDS ne me semble pas suffisamment grand public

[8] Lisez au moins Les Non-humains si vous ne l'avez déjà fait

Logiciel libre : Lobbying auprès des primaires

La réforme des rythmes scolaires à l'école primaire actuellement en cours (passage à 5 jours en 2014 pour tous, en 2013 pour les villes qui l'ont voulu) est l'occasion pour de nombreuses petites communes de mettre à contribution ou du moins de rechercher la contribution d'un maximum de bénévoles pour intervenir auprès de nos chères petites têtes blondes afin de les occuper leur faire découvrir de nouveaux horizons pendant les heures libérées. Ce sont, il me semble, les travaux manuels et les activités sportives qui occuperont principalement les enfants.

Je ne suis pas informaticien, juste un peu passionné par certains aspects de l'informatique (libre). Mon plus grand fils est en CP, dans une école qui attendra son entrée en CE1 pour faire le grand saut. Parfois je me dis que si j'avais du temps pendant ces nouveaux horaires d'activités, j'adorerais faire découvrir aux enfants ce qu'est un système d'exploitation, la liberté, un clavier bepo, expliquer les conséquences de l'utilisation d'outils tels que les réseaux sociaux, le DIY, la modélisation 3D, l'impression 3D, le plaisir que l'on prend à contribuer plutôt que consommer uniquement… Ce dernier exemple me venant à l'esprit en pensant à une question que je me pose souvent : Quel pourcentage de lycéens savent qu'un ordinateur ne sert pas uniquement à jouer à LoL, empiler/casser des cubes ou encore regarder sa page Facebook et sa liste de contacts Skype ? Mais s'il ne font que ça, c'est peut-être seulement parce qu'ils ne savent pas vraiment quoi faire d'autre…

Alors évidemment, le fait que le public soit très jeune (5 - 11 ans) rend la tâche plus complexe. Mais quand je vois comment mon fils utilise XBMC aisément alors qu'il ne sait pas lire, quand je vois avec quelle rapidité il a appris à lancer/jouer/… avec Gcompris et autres… je me dis que le public visé est très certainement plus attentif et malin qu'on pourrait être tenté de le penser en premier lieu.

Je me demande si des GUL (Groupes d'Utilisateurs Linux) ont contacté des mairies et ont mis en place ce genre d'intervention et si cela se fait s'ils ont trouvé facilement des bénévoles, si les mairies et les écoles ont été à leur écoute ou si le foot reste une priorité… Si des interventions de ce type devaient être faites, ne serait-il pas pertinent de mettre en place un système de cours/fiches en ligne pour qu'un maximum de personnes puissent intervenir à leur tour dans des écoles sans réinventer la roue ?

Votre opinion ?

Texte publié initialement sur linuxfr.org parce que je voulais connaître l'avis des moules, qui aurait peut-être sa place sur Framasoft pour connaître l'opinion de sa communauté, mais que je reprends ici, parce qu'on se sent bien chez soi.

Game of Totorones

Ma sœur vient de se marier. Pour offrir des dragées (et M&Ms, parce que ma sœur et mon beauf ne sont pas très à cheval sur la tradition, et c'est tant mieux), chaque invité a eu droit à son pot décoré par leur soin. Un travail titanesque si vous voulez mon avis mais le résultat est chouette. Pourquoi j'en parle ici, tout simplement parce que cette photo, réalisée sans copié/collé, m'a beaucoup plu (cliquez pour voir la photo originale) :

GameOfTotorones.jpg

Mon nouveau projet libre : Blenderfr.org

Depuis que Warmux est mort, depuis que je n'écris plus d'articles (ou très peu) sur des logiciels libres, le fait de ne plus être impliqué dans un projet libre commençait à me titiller. Mais que faire ? Dans quel projet s'investir ? Créer quelque chose de nouveau ou rejoindre une communauté ? Pas toujours simple de savoir où aller.

Dernièrement, je m'amuse avec un logiciel en particulier : Blender. C'est un logiciel de modélisation et d'animation libre et particulièrement complet. Je m'amuse énormément avec, que ce soit pour le travail ou à la maison. Je m'amuse, certes mais je galère aussi énormément car la prise en main est quelque peu ardue (et encore, c'est un régal si l'on compare avec la première version que j'ai essayée, bien avant la refonte de l'interface). Heureusement, lorsque l'on souhaite apprivoiser la bête, on trouve de nombreux tutoriels sur la toile. Les sites qui m'ont particulièrement aidé sont (dans le désordre) : Blender developer code, Blender Wiki, bt blendtuts, Blender Cookie, BlenderNation, BlenderGuru, Blender Nerd, Good Spirit Graphics, Blender 3D Architect, BlenderDiplom, Blender4d, Blender pour les architectes sur le site de Matthieu Dupont de Dinechin, BlenderClan.

Cette liste de ressources est longue mais notez que seuls les trois derniers liens renvoient vers des sites francophones. J'ai pensé que je passais certainement à coté de nombreux articles et tutoriels dispersés sur différents blogs comme j'ai pu le faire à quelques occasions (tag blender). Ma question : Comment faire pour donner plus de visibilité à ces articles dispersés ? Une réponse m'a semblé évidente : un planet !

Pour ceux d'entre vous qui l'ignore, un planet est un agrégat de billets publiés sur différents blogs. Cet agrégateur a pour but de réunir en un seul lieu, tous les articles en rapport avec un thème particulier. Pour les blogs agrégés, le planet apporte une certaine visibilité, pour les visiteurs du planet cela permet de trouver en un lieu différentes sources d'information. J'ai participé moi même à deux planets : un planet francophone dédié à la distribution Ubuntu Planet Ubuntu-fr, puis un autre dédié au libre Planet-libre. Depuis peu, j'ai d'ailleurs réintégré ce dernier.

J'ai commencé par proposer l'idée sur le forum de BlenderClan car ses membres forment une communauté très intéressante et j'ai eu un accueil particulièrement sympathique pour chacune de mes questions sur le forum. Passer outre une telle communauté m'aurait semblé absurde. L'idée semble potentiellement intéresser quelques personnes. Toutefois, celle d'ajouter une entrée dans sa todo list déjà bien fournie ne semble pas enthousiasmer outre mesure ebrain, l'administrateur du site. Il est alors temps pour moi de mettre les mains dans le cambouis numérique… C'est parti pour la création d'un planet francophone dédié à Blender !

Première étape : un nom de site

Si pour l'instant, le but est uniquement de créer un planet, il n'y a pas vraiment de raison de se limiter à cela à long terme, on évitera donc de déposer un nom y faisant référence. Sait-on jamais, si le projet fonctionne bien et qu'une communauté se créée autour, peut-être que d'autres fonctionnalités s'y rattacheront. Les sites communautaires francophones par excellence sont, à mes yeux, Framasoft et LinuxFr.org. Même si la pieuvre que devient, pour mon plus grand plaisir, le premier (Framalab, Framatrucs,…), j'ai toujours eu un petit faible pour le second. Je décide alors de prendre son nom comme référence, ce sera blenderfr.org, ça tombe bien le domaine est libre. Argh, petit imprévu, il existe déjà #blender-fr. Un petit tour sur le chan pour savoir si le fait que mon projet utilise un nom proche dérange me permettra d'avoir la conscience tranquille et surtout de rencontrer une communauté fort sympathique. D'une pierre, deux coups.

Seconde étape : un hébergeur

Plusieurs solutions s'offraient à moi : du gratuit, du payant, du libre,… J'aurais pu faire héberger le site chez free comme ce blog, mais je ne voulais pas du free.fr dans l'adresse. J'aurais pu proposer le projet chez TuxFamily mais il y a longtemps j'ai eu quelques contacts mail effroyablement irrespectueux et désagréables de son président. J'ai fini par me laisser tenter par OVH parce que leurs offres étaient claires, pas trop onéreuses, parce que j'avais déjà utilisé leurs services pour Warmux…

Troisième étape : un CMS

En fait, cette question ne s'est pas vraiment posée. Il existe de nombreuses solutions pour mettre en place des planets mais l'une d'elle me semblait plus évidente : Bilboplanet. C'est le CMS avec lequel Planet-libre est mis en place, il est libre et gratuit, développé par un francophone (ce qui permet des échanges potentiels plus simples), il est en train d'évoluer et au moment où l'idée du planet m'est venue, l'annonce d'une nouvelle version en cours de développement apparaissait dans mon agrégateur.

En une vingtaine de jours, j'ai envoyé une vingtaine de courriels à Grégoire de Hemptinne, développeur de BilboPlanet (sans parler des discussions par messagerie instantanée !). Je crois qu'arrivé à ce stade, on peut parler de harcèlement. Pourtant mon interlocuteur reste particulièrement patient, à l'écoute de mes remarques, rapports de bugs, requêtes, questions… Comment voulez-vous que je ne sois pas conforté dans mon choix lorsque les développeurs du projet ont un tel comportement ?

Quatrième étape : un logo

J'avais dans mes marques-pages, un tutoriel expliquant comment dessiner une planète réaliste, j'avais vu la vidéo il y a quelques temps et me souvenait qu'elle était intéressante. Comme pour appuyer l'idée que c'est bien à partir de ce tutoriel que je devais faire mon logo, Blender4d publie un billet sur le sujet au moment même où je cherche l'inspiration. J'applique le tutoriel sur une Suzanne (pour faire simple disons qu'il s'agit de la mascotte de Blender) et obtient un logo convenable.

logo.png

Cinquième étape : un CSS

Le style CSS par défaut de la version de développement de Bilboplanet ne me convient pas vraiment. J'ai commencé à le modifier mais j'ai encore énormément de travail à fournir pour obtenir un résultat qui me convienne parfaitement. Si j'attends que tout soit parfait pour ouvrir officiellement le projet, je vais attendre indéfiniment. Considérant que le site est correct, ne fait pas saigner des yeux, je décide d'ouvrir les hostilités et j'améliorerai le site au fur et à mesure.

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Bon, pour l'instant, c'est sûr, c'est plutôt ridicule puisque le planet n'agrège que quatre billets francophones en rapport avec Blender, les miens… Pour l'instant, la charte et l'inscription ne sont pas assez mises en avant (dans le menu en haut à droite) mais cela sera résolu sous peu.

Sixième étape : une charte

Je souhaite que tout ceux qui apprécient Blender puissent participer au projet, la charte est donc simple. Pour inscrire son flux sur Planet Blenderfr.org :

  1. Appréciez Blender
  2. Amusez-vous avec Blender
  3. Écrivez vos articles dans un français correct
  4. Pas d'insultes, d'incivilités,…

La charte évoluera peut-être en fonction des problèmes éventuellement rencontrés. J'espère que vous serez intéressés par le projet et que tout ceux qui ont des flux francophones en rapport avec Blender n'hésiteront pas à s'inscrire.

Retour sur Planet-Libre

J'ai claqué la porte de Planet-libre suite à un différent avec l'équipe modératrice. Un de mes billets avait été censuré parce qu'il ne respectait pas la charte en cours d'écriture,… bref. 3 ans plus tard, je me rends compte qu'écrire sur Planet-libre me manquait parfois. Je rempile.

Les menus…

Dans mon dernier article j'ai critiqué le menu de Gnome-Shell. Allons un peu plus loin et ajoutons Unity à la comparaison :

unity-gnomeshell-elementary

J'ai mis du texte en anglais (désolé si mon anglais n'est pas à la hauteur) pour pouvoir partager cette image avec un peu plus de monde…

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